Alors que la tendance des technologies IA s’impose dans le monde, l’Afrique, notamment celle subsaharienne accueille avec optimisme mais aussi observation, cette innovation. Il est important de reconnaitre que la zone Subsaharienne n’a pas les mêmes besoins technologiques que ces paires. Et que se maintenir dans la course à la révolution numérique, en adoptant une approche plus intentionnelle et consciente de ses réalités serait approprié. Dans cet article, nous allons explorer quelques-unes des possibilités qui pourraient s’accentuer ou émerger de l'adoption de l'Intelligence Artificielle dans les pays d’Afrique Subsaharienne en 2024.
La Création de start-up Technologique et les opportunités D’emploi
Si de nombreuses personnes exprime leur effroi par rapport à l’avenue de l’Intelligence Artificielle (IA) sur le marché du travail et dans le monde des affaires, d’autre surtout en Afrique subsaharienne, le voit d’un bon œil. En réalité, le statut de pays en développement de plusieurs états, fait de l'IA un moyen d'atteindre un développement économique durable. Selon un rapport du GSMA (L'Économie du Mobile en Afrique subsaharienne 2023) les avantages potentiels de cette technologie pour la région sont considérables. Elle pourrait aider à pallier le manque d'infrastructures et de ressources nécessaires à de nombreux services tels que l’enseignement ou le marché de l’emploi, qui participent activement à l'amélioration des conditions de vie.
On peut observer la création de start-up aussi appelé "Jeune Pousse", utilisant l’Intelligence Artificielle comme offre de service, faisons d’eux des pionniers de nouvelles technologies percutantes. C’est le cas de start-up en Ouganda et au Gabon offrant des solutions IA utiliser par des multinationales. Ou des procédés numériques infalsifiable développé pour répondre auxnbsp;besoins de sécurisation, dans l'élaboration de documents de transport.
Cette année pourrait être le point de départ d'une augmentation significative de startups africaines, axés sur les technologies numériques avancées, comme l’IA. Cela laissera définitivement libre cours à la création d'emplois, suivie par une diminution du taux de chômage.
Une montée en puissance de l’utilisation de l’IA dans les Télécommunications
Parmi les secteurs impactés par l'IA, les Télécommunications ne sont pas en reste. Selon le rapport de GSMA (l’Économie Mobile 2024), de plus en plus de personnes se connectent à l'internet mobile. Pareillement, l’adoption des smartphones devrait augmenter de 66%, et le nombre d'abonnés aux services mobiles de 44% en Afrique Subsaharienne d'ici 2030. Cela signifie que les opérateurs télécoms doivent intégrer de manière intense des technologies IA dans leur système pour améliorer l'expérience client, fidéliser les utilisateurs et augmenter leur revenu. S’ils veulent survivre dans le temps, ils devront s'adapter rapidement aux évolutions technologiques et aux demandes du marché.
On peut ajouter à cela, l’adoption de l’Intelligence Artificiel dans la résolutions et l’anticipation de problématiques liés au réseau mobile et aux opérations, afin de garantir un service sans panne à grande échelle. Vu le rapport de GSMA cité ci-dessus, Il est fort probable que cette année et dans les années à venir, plusieurs acteurs dans le secteur de la Télécommunication migrent vers des platforms IA, parfois jointes à d’autres technologies telle que le Cloud Computing, pour améliorer l’efficacité opérationnelle sur l'ensemble de leurs réseaux. En même temps, créent des logiciels de pointe basé sur l’IA, comme par exemple, la solution CDRlive de la société Adapt IT Telecoms, pour accommoder les utilisateurs et leurs exigences.
Une Augmentation des Investissements dans la Recherche en Intelligence Artificielle
L'Intelligence Artificielle présente de nombreuses opportunités pour l’Afrique noire. Elle permet aisément l'optimisation des services publics dans des secteurs aussi variés que l'agriculture, l'énergie, le transport et la santé, pour n'en nommer que quelques-uns.
Cependant, son adoption est soumise à de nombreux défis, tels que le manque de compétences et de ressources indispensables à son développement et à son déploiement.
Mais outre ses pays, d’autre États ont suivi le pas ces dernières années, en effectuant des investissements dans des recherches centrées sur une Intelligence Artificielle adaptée aux réalités nationales. C’est le cas du Congo Brazzaville qui en 2022 ouvre son premier Centre africain de recherche sur l'Intelligence artificielle (ARCAI), un centre qui abrite des recherches avancées et des cours dirigée sur L’IA. Ou encore le Sénégal, avec l’Académie nationale des sciences et techniques (ANSTS). L’académie a remis en début d’année 2024, son rapport sur l’Intelligence Artificielle (IA) à l’ancien chef de l'État Macky Sall. Ce rapport permettra certainement de cerner les enjeux de cette technologie sur le pays et d’investir promptement.
Ce genre d’initiatives pourraient motiver d'autres gouvernements africains, en collaboration avec des acteurs technologiques, à s'impliquer dans la recherche en IA pour en tirer des bénéfices.
Une Implication Accrue Dans La Cybersécurité
L'un des éléments à prendre en compte cette année, est l'augmentation de la cyberattaque. Plus les entreprises de l’Afrique Subsaharienne adoptent les technologies innovantes tels que l’Intelligence Artificielle, plus elles sont confrontées à la cybercriminalité. Le continent est devenu une cible attrayante pour la fraude et les cyberattaques en raison de sa rapide évolution technologique (L'économie du mobile en Afrique subsaharienne 2023).
Il est devenu indispensable de connaitre et anticiper de manière objective, rapide et efficace les risques de sécurité actuels et futurs. De ce fait, les États de la région subsaharienne devront collaborer pour progresser et tirer parti de l'apprentissage mutuel afin d’adopter des politiques communes de cybersécurité, pour protéger leurs sociétés happées par les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Conclusion
L'intelligence artificielle (IA) offre à l'Afrique subsaharienne des possibilités d'avancement dans plusieurs secteurs, tels que la santé, les télécommunicationsl'agriculture, etc. Grâce à la création de start-ups, elle constitue un atout majeur dans le développement technologique et économique de cette région. Cependant, il est crucial pour les pays de cette zone d'investir dans la recherche avancée pour la maîtriser et l'exploiter.
Explorez la puissance du CDR
Auteur de deux Nouvelles et travaillant dans le secteur des médias en ligne. Katucia Moussongo est une professionnelle des Relations Publiques spécialisée dans la création de contenu en Anglais et en Français.
